Je suis "prêt" pour le défi du mois de juin, soit de courir du coucher au lever du soleil. Concrètement, cela signifie, selon la date exacte à ce temps-ci de l'année, de courir entre 20h45 et 5h00. Le plan est de prendre le départ du Tim Horton's à St-Grégoire (au sud du pont de Trois-Rivières) et de se diriger d'abord vers St-Léonard-d'Aston pour ensuite aller au Mont St-Michel d'Arthabaska (Victoriaville) par la route 161. Avec un peu de chance, je devrais arriver à temps pour le début du jour sur le belvédère de la montagne. Cela représentera 8h00 de course et un kilométrage entre 70 et 90.
Quand ? Eh bien j'attends aussi la réponse ! Je consulte la météo et j'évalue en fonction des probabilités d'averses ou d'orages. Depuis quelques jours, cela change sans arrêt et force à ajuster les plans.
En attendant, je crois que je vais poursuivre l'entraînement comme s'il s'agissait d'une semaine normale. D'ailleurs, ces derniers temps, j'ai emmagasiné un bon volume de kilomètres hebdomadaires en prévision du EnduRun du mois d'août. Cela signifie que j'ai encaissé un volume moyen d'au moins 150km/sem, allant jusqu'à 180 km la semaine passée. A travers cela, j'ai continué d'intégrer des répétitions de 400m pour le mois de juillet. A mon dernier mardi, j'ai fait 36x400m. Si je puis persister sur cette lancée, ca devrait suffire pour les mois de juillet et d'août.
Pour l'instant, l'heure est à se préparer en vue d'un éventuel départ de longue séance nocturne. Cela veut dire de cacher du ravitaillement dans des endroits stratégiques au long du parcours, de charger les montres GPS et cellulaire, etc. C'est aussi, surtout, de penser à la juste manière de réagir devant les inévitables cycles affectifs qui surviendront. Je ne serais pas du tout surpris de connaître des moments d'ennui ou d'effroi en pleine nuit. Il faudrait laisser passer ceux-ci doucement en attendant les instants fluides, agréables, légers. Comme je compte dormir amplement durant la journée précédente, je très serais surpris de connaître la fatigue extrême qui fait naître les hallucinations ou de telles autres bizarreries d'ultramarathonien. Ce n'est qu'un long jog en pleine nuit, à la lampe frontale, plus souvent qu'autrement seul au milieu de nulle part.
Un compte-rendu sera fait au retour du périple, quel qu'il soit, quand qu'il soit !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire