Dodécathlon 20.12

Après 20 ans, maintenant 12 mois, pour 12 défis un peu fous...

vendredi 10 février 2012

On se tapit dans un gymnase et on roule !

Le deuxième défi est maintenant dans moins de deux semaines.  C'est officiel, le départ sera donné le mercredi 22 février à 13h00 chez Gymnase Drummond.  Je suis relativement heureux que cela se fasse dans ce centre d'entraînement de Drummondville puisque c'était mon premier choix.  L'endroit offre une ambiance plus "classe" que la majorité des centres du genre de la province.  Ce n'est pas un gym qui sent la vieille fonte poussièreuse pour gros bras en manque d'injection de testotérone et ce n'est pas non plus une franchise essentiellement axée sur un marketing clinquant vendant des projets de réduction de bourrelets à de petites madames qui trouvent que la porte-parole est jolie et souriante à la télé   L'endroit accueille plutôt ses membres dans une  atmosphère feutrée où les vestiaires sont recouverts de tapis, les murs de bois ou d'ardoise et les coins garnis de divants de cuir faisant par endroits face à un foyer ! C'est aussi tout près de mon lieu de travail et donc bien pratique pour faire quelques tests avant le jour J.  Enfin, les tapis roulants Technogym, de haute qualité, feront parfaitement l'affaire, non pas parce qu'ils ont un téléviseur intégré où le coureur peut choisir sa chaîne préférée, mais parce qu'ils permettent une vitesse élevée ou ne vont pas s'arrêter automatiquement après une heure.   La télé intégrée, gagdet qui d'ailleurs fait excessivement pencher le cou et par ricochet bousiller la mécanique de course, ne sera de toute façon pas très utile pour ce que je m'apprête à faire, soit un marathon sur tapis roulant, ce qui exige un minimum de concentration pour qui souhaite réaliser un chrono sous 3h00. 

Pour information, les règles en vigueur pour la reconnaissance d'un chrono sur tapis roulant exigent, d'une part, que la performance soit réalisée dans un lieu public et, d'autre part, sur un appareil correctement calibré.  Après vérification et entente, j'aurai ces deux conditions.  Reste à me préparer au défi de façon à éviter un arrêt en cours d'épreuve qui annulerait le résultat (ex: crampe ou besoin naturel intempestif...)

Depuis dix jours, j'ai étonnamment bien récupéré du marathon intérieur à Montréal.  Il faut dire que les crampes aux mollets ont fait que je ne suis pas allé au bout de mes limites énergétiques ou musculaires lors du premier défi.  Dans la semaine qui a suivi, plutôt chargée, j'ai même pu encaisser 60 km de course à pied à travers un rhume et une intoxication alimentaire (ou une gastro ?).  C'est, et de très loin, malgré les conditions de santé limitantes, le plus haut kilométrage que j'ai pu réaliser dans la semaine suivant un marathon.  En guise de comparaison, après mon dernier marathon à Toronto en 2009, j'ai peiné à courir 25 minutes cinq jours plus tard.  Je récupère donc très bien, ce qui ne veut pas dire que je me présenterai frais comme une rose à mon second marathon en moins de un mois.  En théorie, il faut quand même six semaines pour récupérer pleinement d'un marathon.  D'ailleurs, dans mon seul entraînement test avant le marathon sur tapis roulant, j'ai pu constater que je ne suis pas à 100% présentement.

En ce moment, je ne peux pas sérieusement me préparer physiquement pour le prochain marathon (par exemple, il est trop tard pour faire de nouvelles longues sorties en entraînement) d'autant que je dois déjà préparer le mois de mars où mon troisième défi du dodécathlon surviendra neuf jours plus tard.  Ouch !  J'ai donc fait mon premier entraînement de blocs de départ (voir le vidéo ci-contre).  Ouch ! (ou "ouach!") et mes deux premières séances de marche olympique (ouin !)  Puis, j'ai tout de même fait deux utiles entraînements exploratoires sur le tapis roulant qui me servira le 22 février prochain.  Entre autres, j'ai pu essayer une séance d'intervalles de longueur décroissante à vitesse tempo (8, 6, 4 km).  

Cette séance m'a fortement incité à modifier ma stratégie pour le second marathon.  Après avoir été échaudé par des crampes à Montréal il y a dix jours, je me sens forcé à la prudence si je veux terminer sous 3h00 lors du 42.2 km sur tapis roulant.  Si des crampes se présentent, comme je ne peux mettre les pieds hors du tapis sans invalider mon chrono, je dois, il me semble, faire preuve d'un peu plus de retenu au départ de l'épreuve.  Compte-tenu des mes sensations peu encourageantes lors de mon entraînement test, je vais donc sagemment lancer la course à une allure de 14,1 km/h, soit environ 4:15/km (projetant un chrono d'à peine plus de 2h59).  J'accélèrerai à chaque 8 km si le corps le veut bien.  Pour l'instant, je me questionne surtout sur la manière de réduire un peu la chaleur (environ 21 degrés).  Est-ce que quelqu'un a un petit ventilateur à pince qui pourrait s'accrocher sur un rebord de tapis roulant ? 

Par ailleurs, dans les dix derniers jours, la couverture médiatique du dodécathlon a été bonne.  De ce que je sais, quelques parutions dans les journaux locaux (L'Annonceur, Le Nouvelliste, et notamment Le Courrier Sud, cliquez pour obtenir le premier article de Martin Sylvestre), une capsule radio à l'émission Chez-nous le matin  de Frédéric Lafamme à la SRC au 96.5, un mot de Dominic Boisclair  sur NRJ au 92.1 et, aussi pour le compte de Radio-Canada, un reportage de Richard l'Heureux pour le Téléjournal Mauricie (voir ci-dessous). 

Puis, en terminant, à vous nombreux lecteurs -du Québec, de France ou d'Allemagne en tombant par erreur sur ce blog en cherchant de l'info sur les épreuves combinés en athlétisme ou de Russie en tentant probablement d'injecter un "worm" avec un fureteur automatique localisé sur un serveur en Sibérie- qui suivez l'aventure sur ce site, un merci bien sincère...



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